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Zoom sur le kimono, la tenue traditionnelle japonaise par excellence
La culture japonaise est l’une des plus fascinantes qui soit et la culture vestimentaire est bien l’un des emblèmes du pays du soleil levant. Savez-vous qu’il existe différentes sortes de kimonos et de yukatas qui se portent en fonction des événements ? Une tenue pour les mariages, les cérémonies, et une autre pour les styles décontractés, bref le choix est vaste. Même pour aller au lit, il existe un style précis de kimono !
De quoi le kimono est-il le nom ?
Dans le pays des samouraïs, Il fut un temps ou le mot « kimono » désignait l’ensemble de tous les types de vêtements qui existaient au Japon. Effectivement, kimono signifiait littéralement « chose à revêtir ». Ce n’est qu’après l’arrivée de la culture vestimentaire occidentale au Japon, que le mot kimono s’est réduit à la simple désignation du style vestimentaire des Japonais. Si vous vous référez à cela donc, kimono désigne aujourd’hui une robe longue tombant jusqu’aux chevilles le tout attaché avec une ceinture « obi » nouée dans le dos.
Les kimonos sont fabriqués avec des matériaux naturels de premier choix, nécessitant un entretien particulier comme la soie, le lin et la laine. C’est devenu une coutume de les porter durant les événements festifs ou saisonniers. Ce qui est le cas par exemple des yukatas, qui sont généralement portés en période estivale. Les yukata sont faits en coton pour allier confort et légèreté.
Se vêtir selon les règles de la tradition, un poids pour la communauté Nippone ?
Le kimono était auparavant un habit courant que les gens mettaient quotidiennement au Japon. Aujourd’hui, il n’est porté que pour les grandes occasions pour apporter une touche de finesse et de formalité. De nos jours, les Japonais portent des vêtements de style occidental au quotidien.
Les kimonos sont portés pour les occasions spéciales, mais aussi pour les événements culturels tels que les représentations artistiques, les expositions sur des objets traditionnels, pour une cérémonie de thé, la danse buyo, un spectacle kabuki et le théâtre no.
Les kimonos sont par ailleurs, devenus des tenues de travail pour certains artistes traditionnels dont les conteurs de rakugo, les prêtres shinto mais également bouddhistes, et les geishas. Néanmoins, les kimonos japonais traditionnels pour femme sont toujours très recherchés.
Le port du kimono, une tradition en péril ?
Le port du kimono connaît un déclin dans le style vestimentaire des Japonais. Cela peut s’expliquer par le fait que l’occasion de les porter devient de plus en plus rare. Selon une étude menée au cours de ces dernières années, 80 % des Japonais ont déjà porté un kimono au moins une fois dans leur vie cependant, seulement 40% de la population japonaise en possèdent.
Les procédures de conception d’un kimono le rendent très solide et permettent au propriétaire de le transmettre de génération en génération. En effet, le kimono est fait à partir d’un tissu d’un seul tenant, une méthode qui permet ensuite de découper la matière en plusieurs rectangles qui seront par la suite cousus ensemble. Ce procédé permet d’ajuster la taille du kimono avec une facilité déconcertante.
Le port du wakufu, mode d’emploi
Le wakufu, un autre nom du kimono est un vêtement très codifié. En effet, juste en posant le regard sur un kimono, il est possible de connaître des détails sur la personne qui la porte. Par exemple la nature du tissu renseigne sur le statut matrimonial et la classe sociale de la personne, mais aussi sur les tendances du moment.
Il existe plusieurs variétés de wakufu en vogue chez les Nippons, dont on pourra citer le Fundoshi : un sous vêtement traditionnel destiné à la gent masculine et porté spécialement par les participants des matsuri ou festivals.
Le Furisode quant à lui, est destiné aux femmes célibataires. Ce kimono en soie possède une manche très longue avec des motifs très colorés. Le Haori est destiné aux hommes. C’est une veste ample souvent sans motifs apparents. Actuellement, les femmes peuvent aussi les porter.
Mises à part les robes traditionnelles, divers accessoires accompagnent cette tenue dont les sandales de différents styles conçus pour sublimer la tenue. Par exemple, le « Geta » ou les sandales en bois, plates ou surélevées vont bien avec toutes les robes. Les « ha » ou les dents sont placés sous la semelle pour bien garder les pieds au sec durant les intempéries.
Il existe d’autres accessoires qui sont indispensables au wakufu. À titre illustratif, « l’Inro » est une boite qui comporte plusieurs compartiments en matériaux précieux. Le « kanzashi » est un ornement de la cuire chevelure qui se rapproche d’une broche à cheveux occidentale. Le « kinchaku » est un sac à main fait à partir d’un tissu disposant de cordons pour mettre les effets personnels. Et enfin le « kiseru » sert de pipe fabriquée à partir du métal ou du bambou. Il est apparu à l’ère d’Edo pour satisfaire les adeptes de tabac.